martes, 12 de agosto de 2008

Sentir l'amour, devant tout ce qui passe

Este año no hemos planificado las vacaciones, pasaremos unos días en la playa y otros en el campo, intentaremos descansar con las niñas -si nos dejan...- e intentaremos también que los deseos de la siguiente mélodie de Fauré sean una realidad, eso sí... tendremos que cambiar el número, no seremos dos sino cuatro. Como no sé cuándo desapareceré -va a ser todo "pensat i fet"- sirva esta entrada de despedida. Ya sé que este vídeo de Vallin apareció por el blog el mes de junio pero me da lo mismo, "Au bord de l'eau" es una de mis canciones "de cabecera".



NINON VALLIN - 1934

Au bord de l'eau (1875) - Op. 8/1

Música de GABRIEL FAURÉ (1845-1924)
Texto de René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)

S'asseoir tous deux au bord d'un flot qui passe,
Le voir passer ;
Tous deux, s'il glisse un nuage en l'espace,
Le voir glisser ;
A l'horizon, s'il fume un toit de chaume,
Le voir fumer ;
Aux alentours, si quelque fleur embaume,
S'en embaumer ;
Si quelque fruit, où les abeilles goûtent,
Tente, y goûter ;
Si quelque oiseau, dans les bois qui l'écoutent,
Chante, écouter...
Entendre au pied du saule où l'eau murmure
L'eau murmurer ;
Ne pas sentir, tant que ce rêve dure,
Le temps durer ;
Mais n'apportant de passion profonde
Qu'à s'adorer ;
Sans nul souci des querelles du monde,
Les ignorer ;
Et seuls, heureux devant tout ce qui lasse,
Sans se lasser,
Sentir l'amour, devant tout ce qui passe,
Ne point passer !



Quand on se promène au bord de l'eau,
Comme tout est beau...
Quel renouveau...
Paris au loin nous semble une prison,
On a le coeur plein de chansons.
L'odeur des fleurs
Nous met tout à l'envers
Et le bonheur
Nous saoule pour pas cher.
Chagrins et peines
De la semaine,
Tout est noyé dans le bleu, dans le vert...

¡ Felices vacaciones a todos !

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